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Méditation chamanique - récit personnel

Méditation chamanique
Pleine Lune du 16 septembre 2016 – 20 h – 22h

Nous arrivons dans un appartement situé en ville au deuxième étage d’un immeuble quelconque.
Au centre de la pièce sont disposés : une tenture celtique apposée en nappe, 3 photographies, des minéraux, une bougie, des plumes blanches, un verre d’eau, une boîte, une sculpture en bois représentant un loup et d’autres éléments que je ne reconnais pas dans le noir.
Les organisateurs se présentent et présentent la soirée :
D’abord, un tour de bâton de parole pour que chacun se présente et présente son intention de la soirée ; puis, un voyage sonore au son d’instruments, puis un voyage chamanique au seul son du tambour.
Le bâton passe de mains en mains, il y a un homme qui souhaite lâcher prise, une femme qui veut faire la paix avec son corps malade, moi qui souhaite aller plus loin que la simple lecture des livres et continuer ce que j’ai déjà commencé dans un autre « cabinet de soins » c’est-à-dire devenir plus proche de moi et  du monde, une dame à côté de moi qui souhaite célébrer la Pleine Lune autrement que seule chez elle, une autre qui vient méditer / se reposer / décompresser, une jeune femme dont je ne sais plus le but, l’organisatrice qui souhaite décompresser du rythme effréné de la rentrée scolaire et l’organisateur qui souhaite par là même rendre hommage à un homme de connaissance mort dernièrement.
Bon, chacun est invité à prendre la position la plus confortable possible ; certains restent en tailleur, d’autres s’allongent sur le côté, je m’allonge sur le dos, coussin sous la tête, mains sur le ventre.
La musique commence : didgeridoo. Un instrument que je n’affectionne pas spécialement ; mon mental qui se met en route et qui n’arrête pas d’interférer « ça y est, tu vois quelque chose ? mais tais-toi ! imagine la tête de ses voisins quand ils le croisent dans le couloir – c’est la femme qui respire, ça ? » c’est vraiment impossible de me laisser aller. Je demande aux Anges de m’aider et ils me disent d’ouvrir mes mains face au ciel, posées au sol. Je m’exécute, ressens un vertige désagréable et là mon mental « aaaah ça y est ! ah ça y est ça commence » et tout est foutu. Il joue de la flûte également, du tambour, chante en langue inconnue (ça ressemblait aux chants indiens, du coup je me disais « mais quel rapport avec les celtes » et hop, encore le mental qui s’accroche à des détails pour tout bousiller). Sa femme chante également, mais j’entends « Mathéo » et j’me dis que c’est de son fils qu’elle parle. Bref, pour moi ça a été un fiasco, ce premier voyage ! J’ai mal à l’oreille gauche tout le long.
La musique s’achève, tour du bâton de parole ; certains ont vu une chouette blanche, d’autres se sont bien détendus, la dame à côté de moi dit avoir voyagé avec chameaux, éléphants, avoir compris tout ce qu’il disait.
Petite pause pipi pour ceux qui le souhaitent ; Yann nous explique que quand on voit quelque chose et qu’on ne s’y attend pas, alors on ne l’a pas inventé (ma crainte étant de m’inventer ce que je vois selon mes désirs).

La méditation recommence, je vois des cerfs, je pense alors au cerf qu’ils ont tué et qui passait dans notre jardin, je pense aux ancêtres, à ce cycle de la vie qui est en fait un cercle et pas une ligne ; mourir, revenir au point de départ…
Je me dis qu’il faut jeter les angoisses, la peur de la mort. Le Cerf me rassure en fait, je le rejoindrai un jour. Je pense aux papillons éphémères, leur beauté, leur légèreté…
Lors du voyage suivant, le dernier de la soirée, je me sens comme ailleurs pendant un moment, comme si nous étions assemblés dans un cercle, hors de l’espace et du temps.
Je ne sais plus trop qui je suis ; ni où je suis. Yann devient quelqu’un d’autre (en fait lors de ce voyage il parle un langage étrange que même lui ne comprend pas).

**

Par la suite, j’ai refait d’autres voyages, avec également mon meilleur ami qui a vu un aigle.
J'ai vu des chevaux, animal pour qui je ne ressens rien mais qui symbolise à mes yeux la liberté, la puissance...
J’ai arrêté d’en faire mais la relecture de ce moment me donne envie d’y retourner.


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